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2006/2009 - Projets divers.
 

 

Le tablier patchwork

 

Enseignant : Philippe Delahautemaison.

 

L'objectif était de ré-interprétater un espace dans un objet. Ce qui fait la particularité de cette cuisine, c’est uniquement son décor, omniprésent, surchargé. J'ai donc créé un patchwork de matières, qui va servir de base à la réalisation d’un film où chaque élément de la cuisine, de la poignée de porte au moindre barreau de chaise, est associé à l'une des vignettes du patchwork. Le décor envahit finalement l'espace jusqu'à le saturer. J'ai par la suite eu l'occasion de trvailler et découvrir la sérigraphie, en réutilisant ce motif sur un tablier de cuisine, 

6.12.6, salle d'exposition polyvalente
 

Enseignant : Jean-Claude Bassac.

 

Il était donné à chaque élève un espace de 6 mètres de haut, 6 mètres de large et 12 mètres de long, tous ces modules se côtoyant dans une structure. Nous devions définir notre propre problématique, mettre en place un cahier des charges et engager une démarche conceptuelle. Pour ma part, j’ai choisi de travailler sur une salle d’exposition polyvalente basée sur un système de modules. L’idée est de pouvoir concevoir des murs, des cloisons ou bien des planchers là où on le souhaite. La salle praticable est divisée en 200 cubes de 1,15 mètre de côté. Une partie de la salle reste inaccessible : c’est là que se rangent toutes les structures, escaliers déployables, sanitaires,...

 

Storyboard et parcours lumineux.
 

Enseignant : Bernard Boyer.

 

Le Noir est une couleur. Le Noir peut être considéré comme une absence de couleur. Pierre Soulages à lui seul peut démontrer qu'au contraire, le Noir est peut-être la tonalité la plus puissante. Yves Saint Laurent ajoutera :"Il n'existe pas un Noir mais des Noirs". Mais le noir ne semble pouvoir se révéler que grâce à la lumière. Il peut nous apparaître sous de multiple formes : la plus évidente serait l'absence de lumière, mais il semblerait que ce noir là est soit le plus pauvre. Le vrai noir semble être justement une réaction entre des matières et des lumières. Soulages emploiera lui-même le terme de "Noir lumière" ; ses œuvres sont de manière évidente un travail de matière révélé par la lumière. Le noir pourrait donc jouer et devenir lumière. 

Paradoxalement, le noir et la lumière semblent donc complémentaires. Et les alliances entre ces deux facteurs vont permettre de générer une multitude de nuances qui va révéler et magnifier le noir. Noir de carbone, noir de graphite, oxyde de fer, noir de mars, noir de manganèse, noir aniline, noir d'ébène,… Chaque matière possède son propre noir et peut le faire jouer, en dégager une force extraordinaire, une puissance pourtant si délicate…

Une matière retient particulièrement mon attention : l'huile de vidange usagée ; premièrement, comparée à d'autres, elle semble immatérielle déjà par ses propriétés physiques, puisqu'elle est liquide, mais aussi par sa présence. Un liquide qui semble si lourd, si profond. Même sur une infime surface, un dépôt nous semble obscur, presque envoûtant.

D'autres sensations nous submerge lorsque l'on voit se liquide couler, gouter, déborder, à sa manière, toujours très lent, trop lent pour être réellement liquide mais pas assez pour être consistant. Un volupté, une mollesse, voir même une certaine sensualité…

 

« Le noir, comme le rouge, comme le vert, comme le bleu, comme toute autre nuance, a ses clairs, ses demi-teintes, ses ombres ; il ne fait pas, parmi les objets qui l’entourent, cette tache absolument opaque ; il s’y relie par des reflets, par des rappels, par des ruptures ; autrement il creuse un trou dans le tableau » (Théophile Gautier). 

 

 

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